Luttes Dans les Couloirs [Jeu]

Le Jeu peut commencer

Préfet de Serpentard Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 23/01/2006

David en avait assez. Depuis trop longtemps il le narguait. Cela faisait bien une demi-heure qu'il le poursuivait dans les couloirs. Le Savait-il? David n'en avait pas la moindre idée. Mais il savait qu'il lui ferait chèrement payer.
Il attendait le moment propice pour accomplir sa vengeance. C'était cette blague sur..sur..Non, personne ne pouvait insulter ains un Sang Pur comme lui ! Si ça tombe, tout son petit groupe d'amis était là...Cela pourrait marquer le coup. Son ennemi n'était pas loin, cela ne faisait pas le moindre doute.
David était éclairé par un faible Lumos. Une goutte perla sur son front, malgré que les couloirs étaient d'un froid glacial. Il sourit un court instant en imaginant des manières de le torturer, mais son sourire disparut rapidement. Son regard était noir, exprimant la haine.
Si il lui tombait dessus, ils verraient de quoi un Serpentard était capable...Il tenait fermement sa baguette, l'oreille tendue, le regard aux aguets, à l'affût de la moindre indice sur la présence de son ennemi...
Son estomac gargouilla. Il n'avait presque rien mangé. Il avait passé sa soirée à chercher à un moyen de se venger, et n'avait pas eu le temps de se sustenter. Et il avait trouvé le moyen. Il avait imaginé beaucoup de façons, mais celle-ci était parfaite. Et il ne serait pas seul.
Ses traits étaient durs, encore plus que d'habitude, ce qui n'était pas peu dire. Il ne faisait pas le moindre doute que celui-ci pourrait presque tuer.
David passa devant une série de tableaux, qui, furieux, lui dirent d'éteindre cette fichue lumière. Mais David s'en moquait. Il jeta ensuite un coup d'oeil dans une vieille salle de classe, qui, apparemment, n'avait plus été utilisée depuis longtemps à en juger par son état. Il releva une mèche des ses cheveux, et s'arrêta, légèrement essoufflé. C'est alors qu'il entendit des bruits de pas. Un sourire se dessina sur ses lèvres, un sourire machiavélique. Il pénétra dans une salle. David allait pouvoir se venger. Mais son sourire disparut complètement. Il jura tout bas. C'était..c'était Rusard! Il passa alors dans une salle de cours par une porte non loin de là, se plaqua contre le mur. Il retint son souffle jusqu'à ce que les bruits du pas se fussent éloignés. Il poussa un soupir de soulagement. Il jeta un regard circulaire sur la pièce, et croisa SON regard.

Bodhisattva se promenait dans les couloirs, en direction de son dortoir. Il était déjà tard, et il n'avait en toute logique pas le droit de se promener dans les couloirs à une heure pareille. Aussi, il avançait le plus rapidement qu'on peut avancer quand on essaie de ne pas faire de bruit en se déplaçant sur un sol en marbre, c'est à dire, pas si vite que ça finalement ...
Il montat un escalier, et arrivat au pied du dernier escalier qui allait le mener juste devant la salle commune des Serdaigles. Il commençat à escalader la vingtaine de marches, mais arrivé aux alentours de la douzième, comme si il n'avait rien d'autre à faire, son promontoire échelonné se mit à pivotter, et par la base qui plus est, ce qui changeait totalement son lieu d'arrivée, le menant désormais dans un couloir qu'il connaissait à peine. Un couloir qu'il n'avait traversé que quelquefois, en hâte, en allant à des cours.
Il s'arretat quelques secondes pour réfléchir au chemin qu'il allait devoir prendre, et se mit en route, empruntant un autre escalier. Le seul chemin qui lui restait n'était pas des plus cours, deux étages à descendre, puis un long, très long couloir à traverser, pour enfin arriver à un escalier gigantesque, qui le mènerait directement trois étages plus haut, soit un étage trop haut par rapport à sa destination, le forçant à prendre un petit couloir, tout mince et sinueux, qui l'emmennerait à un escalier tout aussi étroit, en colimaçon, pour, enfin, arriver au lieu tant cherché et convoité ce soir là: la salle commune des Serdaigles.
L'idée de se taper ses quelques deux kilomètres en aurait découragé certain, mais Bodhisattva n'hésita pas une minute ... et de toute façon, il n'avait pas le choix. Il commençat donc la deuxième partie de son périple nocturne, pensant que cette fois si, si il arrivait à ne pas se faire avoir par Rusard avec tout ce chemin à faire, il pourrait se dire réellement très chanceux.
Essayant d'enlever prestement cette pensée de sa tête, il se rendit compte qu'il avait descendut un escalier de trop, à force de s'imaginer ce que ce sadique de concierge pouvait bien faire au élèves trouvés tard la nuit dans les dédales sombres de Poudlard. Il remontat alors l'escalier, et arrivat au fameux couloir, toujours aussi long et ennuyeux à traverser, surtout de nuit, quand le voyage est ponctué des rébarbatifs "éteignez donc cette lumière!!!", ou "n'êtes vous pas sensez dormir?!!?" ou encore le pire: "si vous continuez, on appelle Rusard!!!". Cette dernière réplique, prononcée par un vieux barbus jouflus, qui de toute manière étaitr ronchon tout le temps, même la journée, fit tout de même presser le pas à Bodhisattva.
Il continuait donc d'avancer, seul, dans la pénombre, seulement éclairé de son "LUMOS", lorsqu'il vit, sortant d'une salle, une forme humaine, qui, on pouvait bien le voir malgres la distance, n'était pas un prfesseur, ni Rusard, et ne paraissait pas heureuse du tout, bien au contraire! Bodhisattva éteignit le plus vite possible son "LUMOS". Apparement, l'élève ne l'avait pas vu.
Se rapprochant de lui, Bodhi le reconnut. Lui, David Bloody! Même de loin, il pouvait le reconnaitre, comment allait-il oublier en une petite journée, l'élève qui le matin même, avait maltraité une élève de Serdaigle, juste car il l'avait entendut dire qu'elle était sang-de-bourbe" et qu'elle ne comprenait pas les "sang purs" qui se croyaient supérieur. Oh, biensur, Bodhisattva avait déjà eut affaire à lui, effectivement, en y réfléchissant, David n'était pas le seul à blâmer, les deux élèves se renvoyant régulièrement des vannes des plus amères, dès qu'ils en avaient l'occasion, à savoir ... dès qu'ils se croisaient, ou seulement se voyaient, même de loin, dans les couloirs. Bodhi eut alors une idée lumineuse. Il ne pouvait pas laisser passer l'occasion ultime d'embêter ce cher David, même en pleine nuit, même avec le risque d'être repéré par Rusard!!!
Il sortit doucement sa baguette de sa poche, avec une boule de terre glaise, et sans faire de bruit, tout en suivant David de quelques mètres, pour ne pas être repéré, il se mit à façonner une marionnette à son effigie. Une trentaine de seco,ndes plus tard, et la marionette était finie, copie conforme, habits et couleurs compris, de Bodhisattva. Même Juliette mcGregor, sa petite amie, se serait fait prendre. A l'aide d'un sort habilement lancé, Bodhisattva guidat sa marionette, la rapprochant de David.
Mais tout à coup, sans prévenir, celui-ci sortit de la salle qu'il visitait, apperement à la recherche de quelquechose, et courut ailleur, distançant Bodhisattva et ... Rusard?!!!?
Sans demander son reste, Bodhisattva rappellat sa poupée à lui, sans la défaire, et courut se cacher dans une salle, dans un couloir adjacent. Une minute passat, qui semblat durer une éternité pour Bodhi et sa marionnette (enfin, surtout pour Bodhi, la larionette n'ayant ni pas de pensée ...), et pendant laquelle Rusard les cherchait. Mais le vieillard finit par abandonner, et repartit dans sa surveillance des couloirs. Bodhisattva soufflat longuement, pour reprendre son suffle, et entreprit d'identifier la salle où il se trouvait. Il s'avançat donc un peu, et tournat lentement sur lui même pour observer attentivement l'organisation de la salle., Quand il croisat le regard de ...

- David!!! Comme on se retrouve!!! je croyais t'avoir perdut, j'ai eu peur dis donc!!! Qu'est-ce-que tu fais ici à arpenter les couloirs à uen telle heure ... tu sais pourtant que les gamins dans ton genre sont sensés être couchés à cette heur, tu as des heures de sommeil à remplir là, c'est pas sérieux ce que tu fais!

Il avait dis ces paroles sur un ton extremement ironique, un petit sourire mesquin au coin des lèvres, sa maronnette toujours postée derrière lui.

Préfet de Serpentard Nombre de messages : 135 Date d'inscription : 23/01/2006

Le Sang de David ne fit qu'un tour. Il était là. Et David allait le détruire..Oui, car Bodhisatva ne le savait pas, mais il a fait plus de mal qu'il ne l'imagine. Un point si sensible... Jusque maintenant, ce n'était que petites querelles, déjà bien assez pour énervé le jeune Serpentard. Mais là..là..Non, c'était beaucoup trop. Il sortit doucement sa baguette, assez discrètement pour que le Serdaigle ne remarque rien, la salle étant plongé dans l'obscurité. Mais avant de se venger, oui..David allait un peu s'amuser!

-Oh..Bodhi!! Comment c'est étrange je te cherchais justement! Tu n'as pas peur d'attraper un rhume? A ton age..Tu ne t'es pas perdue en chemin j'espère? Non parce que je crois que si c'était le cas, tu aurais réveiller tout Poudlard par tes pleurs, c'est certain!

Avant d'utiliser la force, autant utiliser la pression psychologique. Une goutte perla sur son visage. Normalement si tout se passait comme prévu..Oui, ils ne devraient plus tarder. Encore fallait-il que tout se déroule normalement. Surtout qu'il ignorait les pensées de Bodhisatva. Savait-il que David lui avait préparé ne surprise? Rien qu'en son honneur. Rien n'était moins sûr. En tout cas, aucun de ses amis ne donnait signe de vie, ce qui était parfait pour David.
Ce Dernier se trouvait dans un coin très sombre de cette vieille classe, tandis que le jeune Serdaigle était placé près de la porté, éclairé légèrement par la clarté de la lune. Encore un avantage. Cela lui permettrait d'attaquer avec beaucoup de discrétion. Il Sourit, puis toisa le jeune homme. Il y avait comme une lueur de défi dans ses yeux, comme si la situation prétait à rire. Plus pour longtemps d'ailleurs..En tout les cas pour lui. Mais pourtant..David qui jusque maintenant avait été tout à fait sûr de lui, fut pris d'un doute..Et si? Et si le Serdaigle lui avait préparé également une petite surprise? Et si lui non plus n'avait pas l'intention de rester tout seul longtemps? Et que Rusard tombait sur les complices mystérieux de David? Que se passerait-il? Non! Ce n'est pas le moment de s'inquiéter. Tout est..presque parfaitement rodé. Et s'inquiéter, s'aurait été tout à fait malsain pour sa concentration. Ce qui n'était bien sûr pas dans son intention! David n'était pas vraiment psychologue, il faut bien l'admettre, ce qui ne lui permettait pas de lire dans les pensées de Bodisathva. Il fallait absolument qu'il aille à ce cours de télépathies.Les yeux de David, quant à eux mélait mystère et amusement, défi et concetration. Il serra plus fort sa baguette, près à lutter, le moment venu. Il ne remarqua pas la marionette posée à côté de son ennemi, pour autant...

[HJ: J'aurais voulu faire un peu plus long, mais comme je l'ai écrit en deux fois... Désolé pour le retard en tout cas]

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