Je n'était simplement qu'une élève.

-Cette histoire n’est autre que la mienne et j’espère qu’elle vous plaira, autant qu’elle m’a douloureusement fait peur.

Malia était assise dans la salle commune des Poufsouffle entouré de ses élèves. Certains s’était demandé comment une jeune femme avait rejoint l’école, comment en si peu de temps était-elle devenue directrice bien que sa gentillesse avait prouvé bien des fois qu’elle méritait ce poste. La jeune femme vêtue d’une robe bleu violacé s’était assise dans un grand fauteuil à la demande de ses élèves pour connaître son histoire. Un étrange histoire et un douce romance. Comme si elle ouvrait un livre de conte elle se mit à parler et faire défiler des images devant ses élèves.

-Je n’était guère plus vieille que vous quand tout à commencé. J’avais quatorze ans et quelques miettes. Dans ce temps, j’habitais chez mon frère, un homme bon et gentil qui m’avait recueilli après la mort de grand-mère. C’est cette journée là que tout commença !

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Malia était encore couché dans son lit les yeux fermés à profiter du soleil qui entrait dans la fenêtre de sa chambre. C’était une agréable matinée et elle ne se sentait pas pressé de faire quoi que ce soit.

-Malia je fais le petit déjeuné, il faudrait bien que tu te lève avant que ça soit froid.

Frédéric, toujours là pour m’aider, pensa-t-elle.

C’était son frère qui l’appelait, dans la vingtaine et assez costaud, il avait réussi à intégré le cour de pompier puis avait gradué deux ans auparavant. Il partirait travaillé dans un moment, lorsqu’ils auraient fini de manger. Malia étendit son bras jusqu’à sa table de chevet et prit ses lunettes, s’assit sur le rebord du lit puis les mit sur son nez. Elle ouvrit doucement un œil. Ce qu’elle vus alors ne lui plût pas énormément mais la curiosité l’emporta et elle chercha la source de toutes ses plumes. Elle ouvrit finalement l’autre œil et s’aperçu qu’une chouette lui avait passé par dessus la tête avant d’atterrir sur le haut de sa chaise de travail. Il tenait dans ses griffes une lettre; et comme il voyait que Malia était réveillé il vola en direction de la fenêtre ouverte et laissa tomber la lettre sur les genoux de Malia tout en continuant sa route vers l’horizon. Trop surprise pour dire quoi que se soit et trop joyeuse de revoir une de ces beaux animaux, elle se contenta de sourire et d’ouvrir sa lettre. L’estampille avait quelque chose de très symbolique et aussi de très étonnant; c’était un emblème qu’elle n’avait jamais vu, d’ailleurs elle se doutait que ce soit des humains ordinaires qui lui aurait fait un coup, donc une seule idée lui restait c’était du monde des sorciers. Pour avoir vécu près de 6 ans avec sa grand-mère, une sorcière, elle savait ce que cela pouvait signifier. L’arrivé d’une lettre dans ce temps, n’était autre que la possibilité d’aller dans une école de Sorcellerie. La vieille Agathe lui avait montré bien des emblèmes mais c’était la première fois qu’elle voyait celle-ci. Un mélange de dauphins, de lions et de menthe religieuse composait le symbole entouré d’un torrent qui semblait représenté des vagues. Elle ouvrit tout de même la lettre et la déplia.

Pour Malia Racine,

Nous avons depuis longtemps étudié la liste de vos déplacement et nous avons décidé étant donné que votre domicile ne semble jamais fixe de vous envoyé à l’école qui est la moins fixe.

Malia trouvais le début de la lettre tout à fait étrange, mais pourtant intéressante. Il était vrai que depuis la mort de ses parents en Amérique, elle était allé passé quelque années en Angleterre et avait finalement débouché chez son frère en France. Ce qui était écrit dans la lettre était tout à fait véridique.

Pas conséquent, vous avons décidé de vous placer à L’Académie de Sorcellerie de l’Atlantice. Une école très réputé ou vous pourrez vous trouver un chez-vous pour le temps que vous voudrez. Une lettre ci-joint à été fait à l’intention de votre frère afin de minimiser les possibilités qu’ils refusent que votre enseignement soit fait. Vous y trouverez aussi une autre, avec tout le matériel dont vous pourrez avoir besoin. Comme vous avez un compte à Gringotts et que votre grand-mère vous a donné sa clé, vous ne risquez pas de vous trouvez sans sous lors de vos achats.
Je vous souhaite de bien vous amusé d’ici-là et je vous attend aux 4000 Kamelim Avenue en France, ou vous pourrez rejoindre le groupe de votre région.

Très cordialement,
Sinéon Alguedur, Assistant-Directeur

Veux-tu que je t'écrive la suite tout de suite ?

Malia fût moins surprise qu’elle aurait pu le croire. Agathe l’avait préparé à une éventuel rentré dans une école de Sorcellerie et comme elle ne connaissait pas la langue ici et que son frère ne semblait pas vouloir la lancer dans un environnement qui pourrait lui être hostile, elle se dit qu’il était temps qu’il en soit informé.

Pendant longtemps, Malia avait cru que ses parents avaient été tué dans l’incendie de leur maisonnée quelques temps après qu’elle eut rejoint sa grand-mère en Angleterre, ce n’est qu’au chevet de cette dernière qu’elle appris la vérité. Ses parents avaient été tué par des citoyens sorciers mécontents de leur travail, ils travaillaient tous deux pour le Ministère de la Sorcellerie de l’Amérique, l’un pour la Régie des Régulations Magiques et sa mère au contrôle des Arrivés Sorciers sur le Continent. Lorsque certaines personnes, dont grand-mère ne savait pas le nom, ont découvert qu’il ne pourrait pas franchir la frontière magique et que leurs objets de valeurs leur serait pris à l’arrivé, des objets ne devant pas être découvert en l’occurrence, ils ont tué les deux seuls qui pouvait avoir atteinte à leur personne. Cela avait fait tout un drame sur le continent et dans le Monde des Sorciers mais Malia n’avait pas entendu les ragots. Ce fut un choc pour elle, elle avait passé presque 8 ans avec cette vieille femme qui lui avait tant montré sur ces origines que c’en était devenu un peu comme une mère et pour la seconde fois, elle se sentit briser. Sa grand-mère mourut deux jours après; elle lui légua Ella, sa vieille chouette, deux clés pour les comptes de Gringott, le sien et celui de ses parents qu’ils avaient visité quelques années avant, ainsi qu’un collier dont le médaillon était en forme de cœur, lorsqu’elle serait assez vieille, elle pourra prendre aussi possession de la maison de campagne de sa grand-mère Agathe. Elle avait alors contacté son frère qui avait pris une journée de congé pour allé la chercher en Angleterre et la ramené chez lui. Depuis, elle s’était isolé dans la pièce qu’elle appelait ‘’sa chambre’’ et ne parlait à Éric que très peu, étant donné que son travail le menait par le bout du nez.

Elle glissa ses pieds dans ses pantoufles jaunes puis se leva de son matelas. Elle prit le temps de se brosser les cheveux puis avertit son frère qu’elle s’en venait et espérait que les crêpes qu,ils préparaient tous les matins seraient aussi bonne qu’à tout les jours et ne serait pas froides.


Frédéric tournait depuis un moment en rond à préparer le mélange à crêpes et lorsque Malia arriva, il ne restait plus de traces de son acharnement avec la farine. Il commençait à couler le mélange à crêpes dans le poilons tout en faisant très attention de ne pas la faire brûler, une fois sur 3, sans faire exprès, il faisait carbonisé la première crêpes. Le petit déjeuné était leur rituel du matin à lui et à Malia. Il faisait toujours des crêpes parce que Malia semblait les adorées et c’était bien le cas. La jeune fille alla au frigo et sortit le sirop d’érable que son frère avait fait importé de l’Amérique, il ne supportait pas le sirop de France, trop fade à son goût.. Malia se servit un verre de jus d’orange et en versa un second pour son frère qu’elle mit de l’autre coté de la table où s’asssirait son frère. Malia n’avait encore dit mot mais on sentait à la regarder qu’ils lui brûlaient les lèvres, elle se contenta de poser le message qui avait été écrit à son intention juste devant son assiette qui était toujours vides.

-Et hop!

Il fit sauter la crêpe dorée de son poilons. Malia sourit puis prit une gorgé de jus, c’était le moment qu’elle aimait le plus, le voir sourire et essayer de l’amusé, elle qui, par rapport à lui, semblait avoir perdu des années à sa jeunesse, au lieu d’en obtenir d’autre. Il se retourna et glissa la crêpe dans l’assiette de Malia, jeta un coup d’œil sur le bout de papier sur la table.

-Qu’es-ce que c’est? Une facture?
-Non, c’est une lettre pour toi, il semblerait. J’ai reçu une lettre qui la contenait, tu devrais la lire quand tu aura fini de faire cuire tes délicieuses crêpes.

Son frère ne semblait pas étonné, mais se demandait ce que cela pouvait bien être, déjà à l’apparence ça ne ressemblait à aucun papier normal. Il prépara une seconde crêpes pour Malia puis deux pour lui et s’assit finalement à table. Il ne lût pas tout de suite la lettre, mais l’observait d’un œil interrogateur. Du temps qu’il était très jeunes, son père et sa mère utilisait le même papier pour écrire, cette idée revient en lui et il eut un moment de tristesse puis se reprit en pensant que maintenant ils devaient être bien, pourquoi alors se ronger les sangs? Ils n’avaient aucune raisons. Mais il savait quelques part que sa jeune sœur savait quelque chose que lui ne savait pas encore.

-Tu l’as lu? Qui a envoyé tout ceci?

Malia n’eut pas le temps de le dire, la bouche trop pleine que Frédéric l’avait ouverte et commençait à la lire. Il semblait étonné et aussi très effrayé. Malia savait pourquoi. Autant il avait récupéré sa jeune sœur autant il avait peur de la perdre, ce comportement avait toujours été ainsi lorsqu’ils étaient enfants. Frédéric avait toujours été très protecteur avec elle sans la brimer pour autant, de plus, il était le seul à ne pas posséder de pouvoirs magiques, dans un sens, elle n’était pas sur qu’il aurait apprécier, ces buts et objectifs avait été écrits et gravés dans sa tête depuis qu’il était gamin. Sa grand-mère Agathe s’était marié avec un moldu et sûrement avait fait que Frédéric n’ait aucun pouvoir comme ce dernier. Après un moment, la figure de Frédéric changea puis deviens plus grave.

-C’est vrai? Dit-il d’un air interrogateur.
-Qu’est-ce qui est vrai? Je ne l’ai même pas lu.
-Cette histoire de magie!

On aurait dit que ces nerfs en prenait un coups.

-Oui. Grand-mère m’avait prévenue que ça pourrait se produire.
-Non, je veux dire, cette accident…

Il tendit la lettre à Malia. Visiblement, il avait reçu une lettre en deux partie, la première concernant Malia et ses études et l’autre la véritable raison de la mort de ses parents. Frédéric qui avait toujours été forts et courageux, se leva de table et alla s’asseoir sur son lit, avant de laisser tomber des sanglots le long de ses joues. Malia fut troublé de la réaction de son frère, autant qu’elle l’avait été lorsque sa vieille dame lui avait dévoilé. Elle alla s’asseoir à ses cotés et comme pour montrer qu’il était fort, il l’a pris dans ses bras. Il avait l’impression d’être briser, mais le fait de tenir sa jeune sœur dans ses bras lui donnait l’impression qu’il n’était pas réellement vulnérable, un trait de caractère qu’il haïssait de lui même lorsqu’il n’était plus capable d’endurer un situation.

-Je ne savais pas. Je… je n’ai jamais su…

Malia ne savait pas trop comment réconforter quelqu’un, elle l’avait été tant de fois qu’elle avait pensé à être la seule qui pleurerait. Elle posa la tête sur le torse de son frère et écouta son cœur aller à toutes allures. On aurait dit que Frédéric y revoyait la scène triste et morbide de la mort de ses parents et qu’elle le consumait.. Soudain, il se calma.

-Je les aimais, beaucoup… même si je les héritait plus qu’autre chose…

Il essuya ses larmes puis reprit le contrôle de lui même, il fallait qu’il aille travaillé sinon son patron ne serait pas des plus gentils avec lui.

-Malia, je … tu peux allé à cette école si tu le désire, mais … j’aimerais que tu reviennes me voir ici pendant les vacances et aussi, je ne veux pas que tu m’oublis…

Elle se contenta de passer sa main dans les cheveux de son frère avant que ce dernier se lève, attrape sa veste et sorte travaillé.