Ma fanfic'

Il devait être aux enrirons de 17heures, Harry sortait du cours de Défenses contre les forces du mal. Le professeur l'avait retenu quelques minutes après le cours.
Il se dirigeait donc en direction de la salle commune des Griffondor. Il s'attendait à voir Ron et Hermione devant le feu de cheminée discuter avec d'autres Griffondor comme à leur habitude, mais ne les vit pas.
Montant alors au dortoir, il vit un petit bout de parchemin, noircit d'une écriture maladroite :
"Harry, ne nous attends pas pour le dîner Hermione et moi avons quelque chose à faire ..."
Harry fut surpris par cet étrange mot, et se demanda ce qu'ils pouvaient bien faire et pourquoi ne l'en avaient t'il pas informé. Il décida donc de s'avancer pour le devoir de potions. Lorsque Ron et Hermione étaient a ses côtés, il n'avait jamais envie de travailler. Il ouvrit donc son cahier, et se mit a lire le cours sur la potion d'optimisme. Il commenca a écrire fébrilement.
Une voix retentit alors derrière lui, une voix grave qu'il ne connaissais pas. Il se retourna et se retrouva nez a nez avec un grand homme, un tantinet enrobé.
Il le dévisagea d'un air surpris. Cet homme était brun, et avait les yeux noirs comme l'ébène. Il paraissait calme, ce qui étonnait encore plus Harry : que faisait un sorcier inconnu (du moins à notre jeune héros) dans le dortoir des élèves ? Il ne pouvait s'empêcher de faire le lien avec la "disparition" de ses amis..
B...Bon...Bonjour, dit le jeune sorcier en balbutiant. Il le regardait de haut en bas quand ce dernier lui empoigna le visge entre ses deux mains et le regarda dans les yeux. Il le relacha enfin et dit:
-Harry, tu ressemble tellement a ton père!!
Harry ouvrit des yeux ronds. Il ne s'attendait pas a ca venant d'un inconnu, qui le regardait comme s'il s'était agit d'un enfant de 5 ans.
-Je suis content de voir que tu travaille bien!!
puis, s'apercevant que Harry ne répondait pas:
-tu ne me reconais pas? mais Harry, c'est moi,Et petit à petit la forme de ce dernier changea, il maigri et grandi. Harry le reconnu enfin.
Sirius !!!
Et il lui sauta au cou.
Puis, remit de ses émotions, il regarda surius, suspect et étonné.
-Co... Comment es-ce possible? Je croyais que tu étais mort...
-Je l'ai cru aussi l'espace d'une seconde... Assied-toi, je vais tout te raconter.
Harry avait les yeux plus ronds qu'un vif d'or, remis de son étonnement, il regardait son parrain quelque peu méfiant.
Tu...tu es, tu es vrai...vraiment Sirius ? Begayait t'il ?
*Alors pourquoi m'aurait'il dit que je ressemblais à mon père comme s'il ne m'avait jamais vu ?! Pensa t'il*
Ce n'est pas possible, insitait-il, NON, ce n'est VRAIMENT pas possible.
Sirius, lui, ne répondait pas, il ne bougeait pas et souriait à la perplexité d'Harry.
-non, ce n'est pas possible, répétait-il, regardant avec effarement l'homme qui disait être son parrain. Vous n'êtes pas Sirius! dit-il plus fort. Sirius est mort!
-Harry, Harry... répondit l'homme. Je sais que c'est difficile pour toi d'y croire, mais c'est pourtant vrai. Laisse-moi tout te raconter.
Et il commenca a raconter son histoire... Harry n'écoutait qu'à moitié, il avait remarqué chez l'home des tics qui ne lui étaient pas familier... comme de sortir souvent la langue tel un serpent. Il frémit...Mais Harry, sans écouter le long discours de l'homme se souvint du cas de Maufrey Fol'Oeil, et d'un air plein d'hypocrisie, et à la fois plein de regrets à l'idée que ce rêve soit effacé si vite, il lui demanda :
Sirius !! Je suis si content !! Comment est-ce possible !! Allons vite voir Dumbledore !
Alors, l'homme, voyant Harry plus pressé qu'il ne l'imaginait, pointa sa baguette sur la gorge du jeune sorcier.
Sa voix mua alors, changea maintenant d'une voix qu'Harry aimait , et qu'il lui était plaisante, en une voix qu'il haissait. Mi-inconscient, la voix lui semblait de plus en plus nette, il la reconnaissait...ROGUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Expelliarmus ! lanca t'il, et Rogue, fut projeté en arrière. Mais Harry ne faisait pas le poid face à Rogue. Pourtant, la haine qui habitait son coeur pour celui qu'il detestait tant ressorti et ne passait pas inaperçu aux yeux de son ennemi.
Bonjour, Potter ... Dit ce dernier d'un ton ironique ...-Je me demandais si vous tomberiez dans mon piège... Vous m'impressionez.
-Je... Vous!! dit-il, débordant de fureur a la vue de l'homme qui avait détruit tant de belles choses.
Il voulu lui jeter un sort pour l'empêcher d'agir mais Rogue le contra, sans un mot. Harry se retrouva incapable de parler.
-Vous n'avez jamais été très doué en duels, Potter. Il est étonnant qu(un garcon de votre arrogance ai pu survivre jusque là...
Harry lui cracha au visage. L'homme s'essuya d'un revers de manche.
-Voyons, Potter. Ce n'est pas sérieux...Harry se rappella que l'année précédente, on lui avait appri les sortilèges imprononcés, cependant, il avait eu du mal dans cette tâche. Alors ...Alors, il essaya, de toute ses forces, d'en jeter un.
- Petrificus Totalus, Petrificus Totalus, Petrificus Totalus, pensait-il sans relache. Un minuscule éclair jaillit de sa baguette, mais ce n'était pas assez. Rogue ricana.
- Tu n'as donc rien compris ?
N'es tu pas "l'homme de Dumbledore jusqu'au bout ? "
Harry, désemparé murmura un "si" tout en reculant, les yeux brulant néanmoins toujours de haine.
Alors le croyais tu si bête pour se faire desarmer par un élève de 6ème année ? Aussi bête pour se faire tuer ainsi ?
Voyons Harry ...
Et il se mit à ricaner.
Harry regarda l'homme qui se tenait devant lui, étrangement calme, presque trop pour être Rogue...
Vous...
Il eut alors un éclair de compréhension, et n'acheva pas sa phrase. Il regarda l'homme qui lentement se métamorphosait en Dumbledore. Il n'y avait qu'un seul homme capable de pareilles prouesses, et qui savait qu'il était "l'homme de Dumbledore jusqu'au bout". Un seul capable de prononcer de telles paroles. Et il se tenait devant lui.
Mais Dumbledore était mort. Il resta là, muet de surprise et d'incompréhension. Pourquoi se faire passer pour tant de pesonnes? Tant de questions se bousculaient dans sa tête.
Il se demanda si ce n'était pas un cauchemaret s'il n'allait pas bientot se réveiller, sous le regard inquiet de Ron qui l'avait entendu crier dans son sommeil.
D'ailleurs, où était Ron?
L'homme le sortit de ses pensées troublées...Je...Je... bégaya-t-il, totalement perdu.
Puis il cria dans un instant de colère, MAIS ENFIN, QUI ETES VOUS ?!
Jamais Dumbledore n'agirait ainsi. Jamais, il ne me ferais jouer de la sorte !
Vous !! Qui etes VOUS !!
Puis l'homme se mit à rire .. Le rire changeait d'intonation, il devenait plus aïgu, moins familier ... Dumbledore se métamorphosait à présent en un autre homme. Celui le plus haït par le jeune homme.
Eh bien Harry, je te croyais plus joueur. .. Mais je dois me tromper ...
Cette fois -ci l'homme en question était le ministre de la magie, dressé devant Harry. Reculant, Il s''étonna une fois de plus. Les mots ne sortaient plus de sa bouche.
Monsi..monsieur, que... que faîtes vous ici ?
Mais enfin, Harry, je viens te tuer !!
Harry le regarda, plus ébahit encore. Le ministre, venir le tuer en personne?
Vous n'êtes pas...
Qui...
Il ne pouvait achever ces phrases, tout a coup son cerveau était étrangemant mou, il voyait le visage de l'homme qui tendait sa baguette comme a travers un couche d'eau... Ses paroles se faisaient lointaines, comme si elle ne sortaient pas de sa bouche. Harry !! Harry !!
Il ouvrit ses yeux, et aperçu à son grand étonnement ses deux amis.
Il leur sourit faiblement.
Où est t'il , demanda t'il affaibli.
Qui ? Interrogèrent ses amis, perplexes.
Harry se trouvait à l'infirmerie pour la énième fois.
Ses deux meilleurs amis lui expliquèrent :
On t'a retrouvé par terre inconscient, Mme Pomfresh dit que tu as subit le sortilège de l'endoloris, mais trop peu longtemps pour que tu succombe à la mort. Apparement, la personne qui t'a fait ça ne voulait pas ta mort, du moins ... pas tout de suite, expliqua Hermione.
La directrice Mc Gonagall arriva, d'un pas ferme et le visage froid.
Potter, qui vous a fait ca ?
Harry, n'avait pas eu le temps de se poser la question.
Je..Euh.. Je ne me souviens plus !
le sortilège Doloris n'efface pas les souvenirs, reprit McGonagall. QUI, qui vous a fait ca??
Harry se redressa péniblement sur un coude. Il essaya de rassembler ses souvenirs.
Sirius... Rogue... Dumbledore...
Ils étaient plusieurs? A... attendez une minute... Sirius et Dumbledore sont morts, et on a retrouvé la trace de Rogue a des centaines de km. Il n'a pas pu transplaner ici, pas avec toutes nos protections!
Scrimgeour! c'était le ministre...dit-il péniblement
Le ministre? impossible, j'étais en réunion avec lui toute la soirée, il n'a pas bougé d'une semelle, réondit-elle.
Elle le regarda comme s'il s'était agi d'un fou, puis se ressaisit. C'était lui, c'était lui, il voulait me tuer ... Insista t'il d'une voix faible.
Puis il s'adressa à ses amis,
Où étiez -vous ?
Nous ? Oh rien ... Nous .. N.. Nous
Enfin bon , repris Ron avec un sourire niais.
L'important, c'est que tu sois vivant !!
Merci de me le rapeller lui répondit Harry, puis il lui sourit. bon, je vous laise vous reposer, Potter. Nous reparlerons de tout ca plus tard...
Le professeur McGonagall tourna les talons et quitta l'infirmerie. Harry regarda Ron et Hermione. Ils semblaient étrangement heureux et tout autant absent...
Que s'est-il passée exactement, Harry?
lui demanda enfin Hermione. Ron regardait le plafond comme s'il était recouvert d'or, un large sourire au lèvres.
Harry commencait à s'enerver. Déjà, la disparition de ses amis, puis cette mésaventure, et enfin, McGonagall qui ne le croyait pas, c'était trop !!
VOUS !! Vous, dites MOI, où VOUS étiez, ce que VOUS faisiez !!! Hermione le regarda craintivement. Elle redoutait sa fureur.
Ne nous en veux pas, Harry, nous... Si nous savions ce qui allait se pasé nous serions restés, je te le jure!
Là n'est pas la question, vous êtes partis quand même!! je ne veux pas des excuses, mais des explications! rugit-il.
Je... nous étions... nous avons... balbutia Ron.

Ouai, bon allez, c'est bon, vous voulez pas me dire c'est ça ?
Puis il tourna la tête, et déballa le papier d'un bonbon de Bertie crochue avant de l'engouffrer.
Bon puisque vous n'avez rien à me dire, vous pouvez y aller !
Et il leur fit signe de s'en aller, vexé et déçu.Harry s'enfonça dans les oreillers, fulminant de rage. Où pouvaient donc être allé Ron et Hermione ? Ils s'étaient toujours tout dit... Harry leur avait toujours tout confié... non... tout, sauf l'amour qu'il portait à Ginny, la soeur de Ron. Et si... et si... et si Ron et Hermione avaient un idylle ?
"C'est bien possible, songea Harry."
Après tout, ils étaient très amis, peut-être même plus. Harry préféra ne plus y penser et centrer ses songes sur la personne qui l'avait attaquée.
"Un métamorphomage ? Non, les métamorphomages froncent les sourcils avant de se transformer... en tout cas, Tonks, oui."

Toujours affaibli, il ne cessait de penser et de réflechir, cherchant une solution crédible à ce mystère ...
Il eu quelques secondes de nostalgie, repensant à Dumbledore, sans qui il se sentait desarmé depuis cette mésaventure ...
Que vais-je devenir pensa-t'il, il faut tout de même que j'en parle à Ron et Hermione, ce sont mes amis ...
Oubliant la petite embrouille qu'il avait eu avec ses amis, il se décida à les appeler ...
Il se leva brusquement, dans l'espoir de quitter cette fichue infirmerie en catimini. Il plia les draps, avança de quelques pas et posa sa main sur la poignée lorsque la porte s'ouvrit sur une femme. Grande, entièrement vêtue de satin rouge, de longs cheveux d'un blond nacré qui contrastait avec son teint extrêment basané.
Elle dirigea sans hâte sa baguette magique, étrangement grande, sur la gorge de Harry, en murmurant entre ses dents :
-Harry Potter, est-ce donc toi ? Non, ne bouge surtout pas, mon beau sorcier, surtout pas. Et ne me dévisage pas avec ses yeux de merlan frit.
Harry, pétrifié, n'avait en vérité pas songé une seconde à s'enfuir à toutes jambes comme un lâche. Il lâcha, impressioné par l'imposante femme :-Qui êtes-vous ?
-Moi ? Oh, mon prénom nous importe peu... tu n'as qu'à m'appelle Bellatrix.
-Bella... trix ? Bellatrix Lestrange ?
-Oh, que tu es intelligent, Harry ! Je ne m'attendais pas à une telle vélocité !
Harry ne répondit pas. Il ne comprenait plus rien... d'abord l'absence injustifié de Ron et d'Hermione, puis l'attaque de Sirius, Rogue, Dumbeldore, Scrimgeour, et maintenant Bellatrix. Puis il se souvint du visage blafard de la VRAIE Bellatrix Lestrange. Elle était pâle et avait de lourds cheveux bruns assez foncés, tout le contraire de la FAUSSE Bellatrix qui se dressait devant lui, lui souriant comme si elle était une lionne devant une antilope particulièrement appétissante. Harry recula d'un pas, et il sentit la femme en avancer d'un, sa baguette toujours pointée sur sa gorge.
-Voyons, mon chéri, je t'avais dit de ne pas bouger ! Je veux bien être clément, mais si tu continues de bouger il va falloir que je te jette un sort !
-Pourquoi ? s'enquit Harry.
-Tu poses trop de questions, comme tes trois petits copains.
-Hein ? Mes trois petites copains ? Ron, Hermione et... un membre de l'AD ? Comment les connaissez-vous ?
Bellatrix sourit devant son air ébahi. Elle avait attendu cet effet.
Troublé, n'est-ce pas? Tu a vu beaucoup de choses... étranges, aujourd'hui. Les autres finiront par te croire fou.
Un sourire mesquin, et assez sadique, apparut sur son visage. Il deviendrait fou, oui, fou. Le petit Harry Potter adulé de tous serait, aux yeux de tous les sorciers, fou. D'ailleurs il le serait vraiment.
Harry n'avait pas remarqué la lueur démentielle qui s'était allumée dans les yeux de la femme.Bellatrix profita du lourd silence qui s'était installé pour le rompre d'une voix horriblement tranchante.
-Oh, mon cher petit défiguré...
-Quand avez-vous vu Ron, Hermione et le membre de l'AD ? coupa Harry.
-Sois un peu plus poli, Harry. Le membre de l'AD était la petite rouquine avec de grands yeux. Ta ptite chérie, quoi. Mais je ne lui ai presque pas fait de mal.
Harry, indéci, répéta :
-Presque ?
Bellatrix ne lui répondit pas et prit délicatement de sa main gauche son visage, sa droite tenant fermenet la baguette. Elle lui sourit ; Harry se dégagea d'un coup sec.
-Oh, Harry, je t'avais dit de ne pas bouger...
Et elle s'écria d'une voix suraigu, brandissant sa baguette, Impér...
A ce moment là , le professeur MacGonagall arriva, contrant le sortilège que voulait lançer la femme.